mercredi 21 juillet 2010

Notre périple en Bretagne: de Locquirec à Vannes



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Morlaix - Locquirec 30 km ou plus

Belle journée ensoleillée et chaude, mais agrémentée par un petit vent de mer frais et bienfaisant.
Partis à 8h de la toute neuve auberge de jeunesse de Morlaix située sur le port, nous étions à 9h à Dourduff-sur-mer. Au passage on apercevait un Tadorne de Belon (Belon n'est pas le nom de la rivière et ses huitres, mais le nom du découvreur de ce volatil au milieu du XVI° siècle, Pierre Belon du Mans. Ce canard protégé est le plus grand de France avec son bec rouge vif planté sur une tête noire, son poitrail fauve et ses ailes blanches et noires. Il peut atteindre une envergure de 1m20). Après avoir franchi le pont sur la ria nous la longons sur la droite avant d'arriver vers 11h à la chapelle St-Antoine au km 12. A 13h15 nous déjeunons sur une vaste pelouse devant notre Dame de Kernitron à Lanmeur au km 21. Chapelle romane construite par les templiers au XII et XIII° siècle. Une belle poutre de gloire , quelques chapiteaux anciens, une voute curieusement déformée par le temps.
A 14h nous reprenions la route vers Gemael et un peu plus loin la chapelle ND des Joies, hélas fermée, toute simple dans son enclos. La route est longue et certains peinent un peu pour cette première journée. Nous arrivons finalement à 17h à Locquirec au km 30 ou 32. Selon la légende bretonne, c'est à Locquirec que la barque de saint Jacques aurait aussi accosté. L'église Saint-Jacques du lieu, que Rose des Amis de st Jacques en Bretagne nous fait visiter, date des templiers au XII° siècle et fut remaniée au XVII° siècle. Bien évidemment, elle possède une belle poutre de gloire et une statue de saint Jacques en bois polychrome du XVII°. La sacristie conserve une ampoule du sang du saint ! . Un grand pardon a lieu ici le 25 juillet comme il se doit. Nous revenions à Morlaix par le car de 18h pour un bon diner à l'auberge de jeunesse.

Lundi 21 juin Morlaix - Le Plessis 20km

Une belle journée s'annonce quand nous traversons Morlaix de bout en bout pour rejoindre le chemin au sommet d'une cote où nous sommes rejoints par Jean-Yves. Chemin sans histoire nous atteignons Plourin-les-Morlaix où nous faisons halte dans l'enclos puis le cloître de Saint-Thégonnec avec son musée au loup (le dernier loup a été aperçu ici en 1903). Le Plessis est un hameau et le confort de son gîte très relatif, surtout le couchage, mais, les douches fonctionnent et c'est l'essentiel. Comme il fait très beau, nous installons les tables en plein air et un traiteur nous livre un bon repas. Jeanne, hospitalière à Morlaix, vient nous rejoindre avec son mari. Elle a la bonne idée d'apporter du cidre. Les coups de soleil sont là, au col, sur la figure, sur les avant bras et sur les mains à cause de la marche avec deux bâtons.

Mardi 22 juin le Plessis - Le Youdig 20 km




Nous entamons, à travers la lande, la traversée des Monts d'Arrée qui ne culminent pas bien haut, mais il fait chaud. L'abbaye cistercienne du Relecq (consacrée par St Bernard lui-même en 1132) se découvre au détour de la route dans son cadre de verdure. Magnifique évidemment, mais en ruine ! Il ne reste que l'église abbatiale, quelques bâtiments mal en point, des fontaines et des douves. Une tentative de chorale a lieu dans la nef de la chapelle avec Ultreïa de Benazet, il manque manifestement un chef de choeur. Notre chemin se poursuit par une longue montée dans la lande où nous tutoyons les sommets des monts d'Arrée. Au sommet, de la croix des trois évêques (Leon, Tréguier, Quimper) il ne reste que le socle. Nous pique-niquons dans un champ sur du foin fraichement coupé et nous arrivons à la Feuillée un peu avant 15h (l'heure est importante, car le café du coin ouvre à cette heure-là et il fait très chaud). Avant de nous rafraichir, l'église nous accueille pour une visite et comme la Feuillée fut le siège d'une importante commanderie templière avant de céder la place aux hospitaliers Saint-Jean de Jérusalem, on nous montre un bâtiment qui aurait pu appartenir à l'hôpital destiné aux pèlerins de saint Jacques. Nous apercevons bientôt le dôme de la centrale atomique à eau lourde, hors service, de Brennilis et l'arrivée au gîte du Youdig s'effectue non sans mal, nous avons perdu une partie de notre effectif parti en éclaireur. C'est ici que nous devons dormir par terre et c'est pour cela que nous avons apporté des matelas pneumatiques. Heureusement pour certains, une chambre de 6 lits se libère et les "ronfleurs" y seront placés d'office. La patronne du gîte possède une forte personnalité qu'elle exprime en nous faisant visiter son petit musée personnel moyennant un substantiel droit d'entrée. Nous dinons d'un Kig ha farz , signifiant textuellement "viande et farce" , précédé comme il se doit, de la soupe au pain. Un régal.

Mercredi 23 juin Le Youdig - Landelau 28 km

Nous partons un peu avant 9h pour cette étape qui sera longue sous la chaleur accablante. Cette étape marque la fin de la traversée des Monts d'Arrée. Nous allons traverser des forêts de sapins (on se croirait en Franche Comté) mais aussi grimper des cotes interminables au sommet desquelles des éoliennes attendent patiemment que le vent veuille bien souffler même un petit peu. Nous faisons nos courses au village voisin de Kerveneguet dès le départ puis, nous faisons halte à Saint-Herbot avec son clocher massif. Splendide au fond de son vallon. Le saint ermite est le patron des boeufs et des vaches lesquelles ne manquent pas ici. Au pardon de Saint Herbot, on offre des queues de vache. L'église en possède une brochette. Nous passons à Collorec à la fontaine ornée d'une coquille. La fontaine ne coule pas.
Nous arrivons tardivement à Landelau. Le village est désert, les magasins fermés. Halte rapide à l'église et nous arrivons à l'ancien presbytère belle demeure du XVI° siècle qui mériterait une bonne rénovation. Nous sommes accueillis par Yann, un bénévole de l'association bretonne qui gère les lieux. Ici on y apprend le breton, on y est aussi un peu post soixante-huitard. Nos amis rhétais nous rejoignent. Claude reste avec nous marcher, Marie B va rejoindre ses petits enfants. Un cuisinier du pays nous fera un excellent diner agrémenté de cidre offert par l'un d'entre nous et d'une bouteille de vin offerte par Yann.

Jeudi 24 juin Landelau - Gourin 24 km

Les Monts d'Arrée sont derrière nous et nous traversons maintenant les Montagnes Noires aux pentes très raisonnables. Noire à cause de l'ardoise dit-on, mais aussi à cause des forêts de conifères qui en faisaient de loin une barrière sombre. Nous quittons assez tôt cette noble bâtisse qu'est notre gîte pour atteindre les berges du canal de Nantes à Brest. Les futaies nous protègent déjà de la chaleur naissante. Deux heures plus tard, nous sommes à Spezet puis à la Chapelle ND du Crann (qui signifie bois ou taillis) petite chapelle émouvante par la simplicité de son architecture et par la richesse de ses vitraux et de son statuaire de Saint Jacques. ND de la Montagne Noire nous offrira un peu plus tard une vue splendide sur l'ensemble du massif. Nous arrivons à Gourin par le château de Tronjoly. L'hôtel est très correct, son menu est des plus banal, mais qui n'a pas remarqué l'accorte patronne qui nous a servi à table ? Cette journée fut presque aussi chaude que la veille, mais le chemin ombragé la rendue plus supportable. Nous avons aussi effectué de nombreuses petites haltes pour ne pas trop nous éparpiller et rester ensemble.
Les bistrots français de New York sont, parait-il, tous originaires de Gourin !

Vendredi 25 juin Gourin - le gîte de Barrégant. 22 km

Ce gîte est situé a quelques km avant Le Faouet.
Nous quittons tôt Gourin pour échapper un peu à la chaleur. Nous quittons les Montagnes Noires, Bretagne dans la Bretagne, lieu des fest-noz et du Festival des Vieilles Charrues. Marche agréable à travers les chemins creux ombragés, petites routes, chapelles et calvaires. Dès la sortie de Gourin nous passons devant l'humble chapelle de saint Guenolé ou saint Guinolé puis, nous faisons halte au village de Le Saint. Sa chapelle nous retient un bon moment, car typique de la Bretagne par son statuaire (la Vierge, saint Jacques) ses vitraux, son ossuaire. La mairie du village est aussi intéressante avec sa façade ornée de gargouilles animalières.
8 km plus loin nous arrivons à la Chapelle St Jean, simple chapelle dans laquelle on y fait un nécessaire ménage avant le pardon de la saint Jean qui aura lieu le dimanche suivant. Le four à pain est là aussi prêt à servir.
Nous côtoyons des champs que nous croyons plantés de pomme de terre, il s'agit en fait de blé noir. Le blé noir n'est pas une céréale, mais une polygonacée, qu'on se le dise !. Le gîte de Barrégant nous reçoit de façon déroutante: "Voila le gîte débrouillez vous ! " Timidité de la tenancière sans doute. Nous nous sommes débrouillés assez bien, tout le monde a trouvé sa place. Un traiteur et sa femme sont venus nous faire des crêpes: 3 salées, 3 sucrées par personne. Salée à l'andouillette de Géméné ou au fromage, sucrée au caramel et beurre salé ou à la confiture. le tout arrosé de cidre. Un régal. Les plus affamés sont arrivés au bout des 6 crêpes, les autres non.
Jean Yves a la désagréable surprise de constater que le volet vitré de sa voiture a été brisé. Un caillou éjecté par une débroussailleuse semble-t-il. La réparation ne sera pas immédiate.

Samedi 26 juin Barregant - Quimperlé 32 km

Longue longue étape aujourd'hui que nous allons tenter de réduire en faisant des infidélités au tracé du chemin.
Peu après le départ, tôt, car il fait toujours aussi chaud, nous arrivons à la chapelle Sainte-Barbe, curieux édifice bâti au pied d'un escarpement rocheux que le clocher n'arrive même pas à dépasser et desservi par une série d'escaliers superbes. Nous nous approvisionnons au village du Faouet. Les halles sont vides ce matin, ce n'est pas jour de marché. Le chemin passe devant la chapelle St Fiacre. Nous nous arrêtons longuement, son jubé polychrome du XVI° XVII° siècle est superbe, mais aussi ses vitraux, son statuaire (saint Jacques évidemment). Une jeune voisine, architecte je crois, vient nous présenter les lieux. Nous aurons du mal a abréger son propos, passionnant au demeurant, mais nous avons encore du chemin à parcourir. Les kilomètres se suivent, le chemin est varié, plaine vallonnée et bosquets. Un classique du chemin se présente à nous, le chemin est coupé par un champ labouré. Nous le contournons. Nous terminons les dix ou douze derniers kilomètres sur le bitume qui nous meurtrit les pieds. Nous arrivons tout de même à Quimperlé. Le plan circulaire de l'abbatiale Sainte Croix (à l'image du Saint Sépulcre) nous surprend. Ce chef-d'oeuvre de l'art roman est aussi un haut lieu de pèlerinage qui accueille les pèlerins du Tro Breizh et de Compostelle. Sa crypte recèle le tombeau de saint Gurloes, grand guérisseur des rhumatismes et de la folie. Certains d'entre nous iront à l'hôtel sur les quais de la Laîta, d'autres dont MT et moi, Magdalena et Jean, Annick iront loger dans des chambres d'hôte dites de charme (pas de mauvais esprit svp) c'étaient la maison et l'hôtesse qui étaient charmantes.

Dimanche 27 juin Quimperlé - Pont-Scorff 20 km

La belle journée qui s'annonce, nous la commençons par une visite très complète de l'abbatiale Sainte-Croix faite par un érudit de la ville accueillant aussi les pèlerins de passage. Tout y passe, le plan curieux de l'édifice, son jubé, son statuaire, un gisant du Christ entouré de sa Mère et de saint Jean, sa crypte, tout nous est abondamment commenté, nous avons du temps devant nous. A 11h nous quittons la ville basse par un raidillon qui nous mène au cimetière puis au GR en sous-bois. Nous profitons des bancs et tables d'une aire de pique-nique, une fois n'est pas coutume. Notre chemin se poursuit en sous-bois principalement. A 17h nous étions à l'hôtel de Pont Scorff dans ce village qui a pris le parti des artisans d'arts en tout genre. Les ruelles sont agréables à arpenter comme la ruelle du chat ou du rat qui pète. Notre hôtel est très confortable.

Lundi 28 juin Pont-Scorff - Inzinzac 20 km

Dés 9h nous sommes en route et traversons la rivière Scorff sur le vieux pont du XV° et remontons en face pour atteindre la chapelle ND de Bonne Nouvelle. Un bel ex-voto "le bateau de saint-Pierre" , car nous sommes dans un village de pêcheurs de saumons, est suspendu à la voute. Le parcours est varié, vert, facile. Nous passons à Saint-Séverin puis nous arrivons sur les bords du Blavet l'autre rivière qui, avec le Scorff, se jette dans la rade de Lorient. Nous trouvons un passage sur l' écluse de Polvern pour traverser le Blavet et pique-niquons à côté de la maison de l'éclusier. Certains en profitent pour aller se tremper les pieds. Par le chemin de halage sur lequel il est agréable de marcher, nous longeons sur l'autre rive les usines de boites de conserve et forges de Hennebont fermées depuis 1968. Nous retraversons le Blavet au pont de Lochrist et découvrons, au bout d'une montée un peu pénible à cause de la chaleur dans les villages de Lochrist et Inzinzac, notre gîte superbe, trois étoiles (gîte de Gorée) tenue par une Hollandaise, Adriana. Cyrille, à moins que cela soit Claude C. offre une tournée générale de bière fraiche. Gros succès. Le soir nous sommes servis par Adriana et ses enfants. Excellent diner. Adriana nous a trouvé un appétit d'ogre. Magdalena et certains d'entre nous ont participé à la vaisselle faite à la main pour économiser l'eau. Apparemment Adriana ne connait le lave vaisselle S qui lave 14 couverts avec 7 litres d'eau ! (vu à la TV ces jours-ci).

Mardi 29 juin Inzinzac - Kergestin 26 km

Nous quittons l'excellent gîte d'Adriana pour aller s'approvisionner au Shopi du coin. Notre marche sur le chemin de halage le long du Blavet est agréable dans la fraicheur du matin le long des grands arbres. Cela ne dure malheureusement pas et nous nous retrouvons bientôt dans la campagne assez peu ombragée. Il n'y aura pas de chemin de terre aujourd'hui. Que du goudron. Un peu avant midi nous voyons arriver face à nous Jean et Jacqueline que nous croyions loin derrière nous ! Une explication s'impose, on palabre... Nous avons tourné trop tôt pour aller à la chapelle Saint-Jacques de Kergohan et Jean et Jacqueline ont pris un raccourci. Nous pique-niquons à la chapelle Saint-Jacques de Kergohan et un voisin vient nous remplir nos gourdes d'eau fraiche. C'est pas de refus ! les statues de saint Jacques et de saint Isidore entourent l'autel de cette modeste chapelle. A Landevant nous nous arrêtons pour nous ravitailler, car demain l'étape sera longue et il sera difficile de le faire. Le café du coin à aussi l'honneur de notre visite. Landaul n'est pas très loin. Nous passons devant la chapelle st Anne fermée pour travaux et le Christ du calvaire qui a la particularité d'être crucifié les bras levés et non en croix (il me semble avoir vu un Christ semblable en Galice).
Avant d'arriver à Landaul, nous nous arrêtons au gîte de Kergestin, très beau et bon gîte tenu par la famille Piauly.

Mercredi 30 juin Kergestin - Vannes 32 km

Pour une longue étape, même si nous savons que nous ne traverserons pas Vannes à pied, mais en bus, ce qui va nous faire économiser quelques kilomètres de bitume urbain, nous partons tôt. Comme il fallait s'y attendre le petit déjeuner fut très copieux et nos hôtes charmants. A 7h45 nous sommes sur la route et, à cette heure-là, il fait encore frais aussi marchons nous vite (tout est relatif bien sur). A Breizh nous retrouvons Jacqueline et Marie-Thérèse parties en voiture avec Jean-Yves. Notre allure se calme entre Breizh et St-Anne-d'Auray, dont le clocher s'aperçoit de loin. Nous nous arrêtons brièvement à la basilique Sainte-Anne, trop brièvement, et nous repartons pour Mériadec où nous déjeunons à l'ombre face à l'église. Jacqueline et Marie-Thérèse décident alors de rallier Vannes en stop. Leurs premiers essais avec des grosses voitures échouent, notre groupe commence à ricaner quand une minuscule C2 de Citroën conduite par une jeune fille s'arrête. Nous nous demandons comment vont-elles investir un si petit volume avec leurs sacs à dos, mais tout finit par entrer et la voiture repart pour Vannes. Quant- au reste du groupe, pedibus, nous prenons la petite route qui mène à Vannes par Plescop. Un moment de folie s'empare de nous, les écuries sont proches ! Certains font du 6 km/h d'autres du 5 etc. Voyant la volaille que nous sommes lui échapper, le pauvre Jean Yves, le mondial de foot n'étant pas terminé, sort son sifflet d'arbitre et siffle la fin de la partie. Stop. Nous finirons le trajet au pas de sénateur. A 17 h nous arrivons à l'entrée de Vannes. Marie-Hélène a la surprise de constater que notre chemin passe devant la propriété de son frère chez qui elle doit déjeuner demain. Comme convenu nous prenons la ligne de bus qui nous conduit au port de Vannes et nous grimpons à l'espace Montcalm qui surplombe le port, à l'hôtellerie de la Maison du Diocèse au 55, rue Monseigneur Tréhiou. Bien évidemment, nous retrouvons nos auto-stoppeuses et nous dinons sur la pelouse du cloître de cet ancien séminaire qui pouvait recevoir plus de 300 élèves (c'était la Bretagne d'antan !). Auparavant nous avions porté un toast à Cyrille dont c'est le jour anniversaire. Une ballade dans le vieux Vannes va clôturer cette journée bien remplie. Pour Cyrille et moi, ce sera un demi sur le port, pour ma part, j'ai suffisamment marché aujourd'hui.

Jeudi 1° juillet
la séparation, le retour



Nous avons pris notre dernier petit déjeuner ensemble dans le réfectoire de l'hôtellerie.
Nos trains pour Paris sont à des heures diverses aussi nous nous séparons avec force embrassades et nous nous promettons de recommencer dés que possible. Un grand merci aux gentils organisateurs de cette randonnée. Je doute que nous mesurions exactement la somme de boulot que cela a du représenter. Merci à Jean-Yves, Danielle et Annick !