mercredi 8 décembre 2010

Le Jura en septembre 2011.

 Pour la Marche de septembre 2011 dans le Jura , nous sommes arrivés au maximum prévu de participants  : 25 inscrits  confirmés .
A partir de maintenant Jean Chavand ouvrira donc une liste d'attente pour les  candidats  supplémentaires . Ils seront intégrés ,respectant l'ordre d'arrivée de leur inscription , en cas de défections.

Marche du 8 janvier 2011: De la tour Saint Jacques à Arcueil

Pour nos retrouvailles en 2011: marche du 8 janvier 2011 :Jean Luc et Gérald nous ont présenté une suite prometteuse à la première partie de leur  parcours parisien: "De la Tour Saint Jacques à  Saint Denys d’Arcueil  "
Jean-Luc vous informe:

--"  Rendez-vous à 8H30 au Café de la Tour 6 rue St Martin pour un départ à  vers 8H45.
   Plusieurs tours et détours dans le centre de Paris nous conduirons église après église sur les traces des Pèlerins de Saint Jacques.
 Puis une étape exceptionnelle mitonnée par Gérald: la visite guidée par M. de Matteis de 11H30 à 12H30 de la Maison du Fontainier située près de l’Observatoire.

   Thème : la maison du Fontainier et l’aqueduc Médicis dans l'histoire de l'eau à Paris.

   Ce thème à été choisi parce qu’à la fin de notre marche nous arriverons à l’aqueduc Médicis à Arcueil après avoir suivi le cours de la Bièvre.
Coût de la visite 9€ par personne (2€ pour l’accès au site, 7€ pour le guide)
Puis  un repas rapide (en 1 heure maximum) à la Brasserie Le Cassini au 34 rue du Faubourg Saint Jacques vers 12H30.
Il y aura : soit un plat du jour, soit des sandwichs pour ceux qui n’auront pas apporté leur gamelle.
Ensuite nous  rejoindrons la vallée de la Bièvre. Avec une surprise pour le café vers 14H00.
Nous cheminerons ensuite sur le parcours de la Bièvre nous passerons par Saint Saturnin à Gentilly pour arriver à Saint Denys d’Arcueil.
Puis nous contemplerons l’aqueduc Médicis juste à côté avant de rejoindre la station de RER d’Arcueil - Cachan L’arrivée se faisant vers 16H30.
Pour certains il sera plus pratique de prendre le Bus 184 pour la Porte d’Italie ou le bus 57 qui part de la Station Laplace je vous conduirai à ces stations.
 De même si quelqu’un ne peut faire qu’une partie de la marche, il y aura toujours à proximité des possibilités par Bus , Métro ou RER.
Au total un trajet très facile, culturellement très riche d’environ 18 kilomètres.
Pour la visite prévue :la marche dans Paris moins longue et sans "pression  horaire SNCF" nous permet ce genre "d'enrichissement culturel" et je remercie les organisateurs pour cette initiative.
Cette visite payante n'est pas obligatoire pour pouvoir participer à la marche , mais elle nous paraît  vraiment très intéressante et  je pense en plus que c'est le moment ou jamais  d'inviter des amis  parisiens ,sensibles à notre démarche Jacquaire,  à venir marcher avec nous . Ce genre de parcours  à facettes " marche et culture , sans contrainte de transport et repas au bistrot " facilite le contact et le dialogue et vous permettra d'une agréable et intéressante façon de faire connaître notre Association ! (la licence n'est pas obligatoire pour une marche Essai!).  Informez SVP Jean-Luc ou Gérald si vous comptez amener des invités.

Weekends en 2011
:dès le mois de Janvier nous ferons appel à inscription avec acompte de 10€ .

mardi 7 décembre 2010

Le 4 décembre: notre marche de Longpont à Saint-Sulpice de Favières

Cette journée avait bien mal commencé pour nous deux, Marie-Thérèse et moi. Un escadron de policiers lourdement armés nous interdisait l'entrée de notre station de métro préférée nous intimant l'ordre de circuler, car disait-il, il n'y avait rien à voir. Le coeur lourd d'inquiétude devant un tel déploiement de force qui pouvait signifier, selon nous, un attentat de qui nous savons, nous poursuivions à pied jusqu'à la station suivante. A Austerlitz, ELBA le RER était au rendez-vous, ce qui n'est pas si banal que cela, mais surtout, nos amis, notre Groupe des Amis de Francis,  était présent y compris Marie-Claude.
Débutait alors une merveilleuse journée hivernale de marche qui devait se terminer sous l'obscure clarté qui, cette fois- ci, ne tombait pas des étoiles, mais montait ici du chemin enneigé.
Magdalena et Jean nous rejoignaient à Saint-Michel-sur-Orge et nous avons traversé la petite vallée de l'Orge pour rejoindre la basilique Notre Dame de Bonne Garde à Longpont. Il est à peu près certain que dans des temps anciens l'Orge occupait un espace plus important et le terme de "long pont"  avait tout son sens. Les pèlerins qui allaient sur la tombe de Saint Sulpice, de Saint Martin ou à Compostelle se mettaient ici sous la protection de la Vierge. Un brave paroissien barbu, délégué par le curé de la paroisse, nous faisait les honneurs de la basilique dans laquelle sont entreposées 1800 reliques. Un morceau du voile de la Vierge, apporté par Saint Denis, figure à la place d'honneur ainsi q'un morceau de la tunique du Christ  dit "d'Argenteuil", don d'un empereur de Byzance à l'une des femmes de Charlemagne laquelle le donna à sa fille abbesse du couvent d'Argenteuil. Le début de la construction de la basilique date de 1031 et, en même temps, les moines de Cluny venaient y fonder un prieuré.
A 10h nous longions les moulins à grain le long de l'Orge en direction d'Arpajon. Nous connaissions ce chemin facile pour l'avoir déjà foulé en allant à Orléans puis Tours. A midi nous entrions à Arpajon sous une neige de plus en plus dense. Le café de la place du marché nous accueillait avec chaleur et nous avons fait honneur à sa carte au point d'avoir quelques difficultés à nous remettre en route.
Cyrille se dévouait alors pour rechercher des retardataires. Le chemin des postiers fut difficile, le grésil nous cinglait le visage, la forêt qui suivit fut accueillie avec soulagement et ce fut la descente vers la basilique de Saint-Sulpice.
Il était presque 16h et à cette époque le jour baisse vite. Les vitraux historiés si colorés n'étaient presque plus visibles par contre les hautes baies du coeur polygonal, bâties à la même époque que celle de la Sainte-Chapelle, diffusaient une douce lumière. Le porche restauré, mais tellement mutilé, nous laissait deviner un jugement dernier avec, selon la tradition, un enfer à gauche et un paradis à droite. Jean  était parti rechercher ses bâtons oubliés, accompagné de Magdalena. Le groupe hésitait entre attendre leur retour ou repartir avant la nuit. Le second parti l'emportait, mais les deux Jean décidaient de revenir sur leurs pas pour les attendre.
Amputé des quatre, le groupe rejoignait la gare de Breuillet la nuit tombée. Bien évidemment, Jean et Magdalena nous y attendaient ayant marché plus rapidement sur une route plus praticable que le GR1 qui semblait avoir été défoncé par des labours.
Les deux Jean eux marchaient encore quand nous avons repris le RER. Ils prirent le train suivant.
Retenons de cette journée  le bel exemple d'amitié et de solidarité de ceux qui n'hésitent pas à revenir en arrière pour guider les égarés ou accompagner les distraits. Une merveilleuse journée vous disais-je.