mardi 16 février 2010

Artenay Orléans Meung-sur-Loire

Nous sommes 24 ce matin du 13 février à prendre le car pour rejoindre Artenay à partir d'Orléans. il fait frisquet (-2°C ou moins). A 10h, en gare d'Artenay nous empruntons la passerelle au dessus des voies et débouchons sur un chemin perpendiculaire aux voies. Quelques centaines de mètres plus loin, carrefour, nous prenons en face un peu à droite vers les vestiges de l'aérotrain. Un panneau porte un macaron "St jacob chemin de Haarlem à Compostelle". A 10h15 nous prenons à droite sur la D106. Le vent glacial que nous avions de face vire sur l'oreille gauche. A 10h45 nous arrivons à Bucy le Roi sur la D106. Dans le village nous prenons à droite en direction de Chevilly. Nous enjambons l'autoroute de liaison entre la A6 (Courtenay) et la A10. il est 11h10. Nous arrivons à la D125 dans Les Chapelles pour y faire une pause. Dans ce village nous prenons à gauche la rue du Grand Marchais (on ne va pas à Chevilly), rue interminable qui se poursuit par la rue de la Foret. Nous sortons des Chapelles à 11h45, passons devant le Petit Cossole nous dirigeant avec bonheur vers la foret domaniale d'Orléans à l'abri du vent. la route forestière recouverte de neige est superbe. Nous glissons parfois sans conséquence. 12h30 nous nous arrêtons dans une clairière pour pique-niquer sur des bancs et tables recouverts de neige. L'étang de la Retrève voisin est gelé. 13h nous repartons, traversons la D97, qui va d'Orléans à St Lyé, prenons en face une route forestière. 7 à 800m après nous prenons à droite le PR6, allée forestière inondée par endroit ce qui nous oblige à un détour. A 14h30 nous sommes à un carrefour en T. A gauche puis immédiatement à droite sous un panneau indiquant "Passage interdit - Danger". Nous traversons une voie ferrée (cause du panneau) et buttons sur les bâtiments militaires du camp de Chanteau. Nous longeons la clôture de ces bâtiments sur la droite pour aboutir au stop de la même D97, il est 14h45. Nous prenons à gauche vers Orléans, à travers Fleury les Aubrais, une banlieue interminable et sans grand intérêt. A 15h30 nous arrivons à Orléans. Par la rue du faubourg St Vincent et la porte St Vincent nous entrons au coeur de la ville. Pierre Clarke nous commente l'architecture de la Cathédrale Sainte Croix. Nous entrons à l'hôtel Jackhotel qui n'attend que nous peu avant 17h. Avant d'aller copieusement diner nous assistons à la messe dans une paroisse voisine. Le froid est d'autant plus vif que la fatigue est bien présente. A 22h, j'imagine tout le monde au lit. Nous avons effectué 27km environ.

Dimanche 14 février, nous allons aujourd'hui à Meung-sur-Loire distant de 21 km (Magdunum (grande dune) comme disaient les romains qui y avaient installés un castrum défendant un gué sur la Loire).
Temps plutôt frais, cela devient une habitude, nous rejoignons rapidement les quais de Loire à 8h30 pour prendre à droite et suivre ainsi le GR3. Notre trajet va longer la Loire jusqu'à Meung. Après une courte halte devant la façade renaissance de la Maison de la Coquille nous arrivons à 10h au pied de l'église de Saint Mesmin juchée sur un promontoire qui domine la Loire.
Pierre Clark nous raconte l'histoire de saint Mesmin tuant le dragon qui empestait la région. Le saint serait enterré dans une grotte sous l'église, celle même du dragon. Nous poursuivons notre chemin, toujours sur le bord de Loire ici escarpé. De nombreuses maisons ont pu s'y construire à l'abri des inondations tant redoutées. Le sous sol de ces maisons est souvent percé, dans le rocher, de caves parfois très profondes. Ces caves servaient à entreposer les denrées qui transitaient sur la Loire au temps de la marine à voile. En suivant les balises du GR3 nous arrivons ainsi à Saint Ay joli village perché où nous pique-niquons dans une auberge. Il nous reste environ 5 km à parcourir avant Meung et il est 14h. Quelques belles demeures se succèdent, toujours bien à l'abri des eaux et nous arrivons à Meung vers 15h, passons sur le ruisseau des Mauves, devant les halles, avant d'arriver à La collégiale Saint Liphard que M.Camouille doit nous faire visiter. Passons sur saint Liphard, ami ou cousin de Clovis, qui vint y fonder en 520 un oratoire, qui devint abbaye puis collégiale. Son clocher massif est d'époque romane. Son plan, qui rappelle le feuille de trèfle, est original en val de Loire. Notre guide nous apprend ce qu'est la piscine dans un sanctuaire: la piscine est un lavabo et il y a deux lavabos, l'un pour se laver classiquement les mains et l'autre pour laver les vases sacrés à l'époque où l'eau n'était pas bue par le prêtre après la communion. Cette eau, dite sacrée, était déversée dans le sol et nulle part ailleurs.

A 16h10 le train nous ramenait à Paris.

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